Les Oiseaux du continent plastique

  


Les Oiseaux du continent plastique est un spectacle engagé de jonglerie théâtrale, tout public, écrit et interprété par Paul Boura et Gaëtan Sourceau.

Le professeur Piafart, accompagné de son guide l’explorateur Paul Raoul, revient d’une expédition sur le continent plastique. Ils y ont découvert des espèces d’oiseaux composés essentiellement de plastique, tels que le polyoréthilus à longue queue ou le silicus à tête noire, qu’ils ont dressés avec acharnement afin de les présenter lors d’une conférence d’ornithologie jonglée.

Lors de cette ‘‘conférence’’, le public aura l’occasion d’observer les oiseaux en plein vol, animés par les jongleurs, sur fond sonore de documentaire animalier, de musique live sur loop station ou encore d’expériences décrites en direct par le Pr Piafart.

Ce spectacle fait passer un message a la fois écologiste et social : il dénonce la surconsommation de plastique et son impact sur l’environnement. Il aborde également la maltraitance animale au sein  du spectacle vivant.


Paul Raoul a beau être un aventurier courageux et intrépide, sa motivation première reste le profit. Il dresse les oiseaux avec violence et impatience dans le seul but de rameuter les foules et d’amasser un bon pécule. Il est l’employé du Pr Piafart mais n’accepterait en aucun cas de se faire voler la vedette par celui qu’il considère n’être qu’un rat de laboratoire. Pédant et sûr de lui, il dirige la conférence avec beaucoup d’assurance.

Le Pr Piafart est passionné par le Plastique. Dès la fin de ses études il fonde la PiafartCorp, qui a pour objet de promouvoir et diffuser le Plastique sous toutes ses formes. Son respect pour Paul Raoul n’a d’égal que son amour pour les oiseaux de plastique – qu’il ménage avec douceur et passion. Il lutte activement pour le suremballage, son but étant la préservation du continent plastique, si ce n’est son élargissement.


Note d’intention

Notre envie première a été de transmettre une information malheureusement trop peu divulguée par les médias : celle de l’existence de ‘‘continents’’ de plastique. Il s’agit d’amas de détritus plastiques provenant à 80% des terres et des rivières, qui s’accumulent sur les océans à cause des gyres océaniques.

La jonglerie étant notre discipline première, nous en avons fait l’axe majeur du spectacle. Nous y avons recherché le mouvement qui donne vie à la matière plastique. Les massues se muent en oiseaux et tracent des trajectoires planantes et aériennes. C’est ce mouvement que nous tentons d’apprivoiser.


Durée : 40mn

Ecriture, interprétation, mise en scène : Gaëtan Sourceau, Paul Boura
Aide à la mise en scène : Raymond Peyramaure
Regards extérieurs : Etienne Marx, Boris Lott
Chargée de production : Tiffany Le Jehan
Illustrations : La Carpette
Photos : Nicolas Pommier, Guillaume Cachera, David Emilie

Soutiens : Cirque-en-Spray (56), l’OVNI (35)


On en parle

« Paul Boura et Gaëtan Sourceau ont fondé la compagnie « la cane, la mouton » en 2016 et ont créé ce spectacle de toutes pièces. La jonglerie en est l’élément moteur, un art dans lequel excellent les deux comparses, sous tendu par un discours engagé et tristement ironique sur les méfaits du plastique sur notre planète. Des informations et chiffres sont discrètement diffusés lors du spectacle plein d’humour et d’inventivité.

Au-delà des cannes de jonglage, on voit les oiseaux les plus sauvages aux noms imprononçables (de vrais noms d’oiseaux!!) s’adoucir dans les mains expertes des deux jongleurs, on assiste à des figures en solo ou en duo avec des envolées (sic) à faire frémir, et on reçoit les messages sur les sur emballages grotesques ou l’incroyable longévité des détritus plastiques…

Le contact avec le public de tous âges s’établit instantanément, tant les scènes, qui s’enchaînent à un tempo d’enfer, sont pleines de trouvailles, de clins d’œil et d’inventivité, dans une brassée de jonglages, acrobaties en tous genres, effets sonores ou visuels les plus osés… Nous n’irons pas plus loin dans la description pour laisser intacte la découverte d’un public séduit et non avare de ses applaudissements ! »
MagCentre, 21 juillet 2020
« Loiret : Jongleries jubilatoires et humoristiques qui enthousiasment un public nombreux »


La Montagne, 26 aout 2017
édition spéciale Festival d’Aurillac